Diane

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il y a 3 ans

Une histoire érotique de masseuse devenant Maîtresse

Je monte l’escalier en enjambant deux marches à la fois. J’attends le moment où ma chère Nadine posera ses mains délicates sur mes muscles endoloris pour m’amener vers une détente complète. Chaque mois, c’est la même histoire. Je ne pense qu’à cet instant trois ou quatre jours avant le rendez-vous. Je sais que c’est plutôt pathétique, mais sans Nadine, aucune femme ne toucherait ma peau. Le célibat m’accable depuis maintenant trois ans, et le désespoir grandit au fond de mon cœur comme une tache sombre sur le pantalon de l’enfant qui s’échappe.

Derrière le bureau, ce n’est pas Nadine qui m’accueille de son sourire ; elle est si petite que seule sa tête est habituellement visible depuis l’arrière du comptoir. Celle qui me jauge n’a pas le complexe de ma massothérapeute. Au contraire, la partie supérieure du corps de la femme dépasse le comptoir sans problème. J’estime qu’elle doit avoir une demi-tête de plus que moi. Je m’approche en ressentant une gêne irrationnelle. Elle ne fait rien pour détendre l’atmosphère ; elle me fixe en silence.

— Je suis là pour Nadine, dis-je dans un murmure.

Cette discrétion n’est pas nécessaire : je sais qu’à cette heure, les autres massothérapeutes du centre ont terminé leur journée. La vérité me frappe avant qu’on ne me l’explique : je suis seul ici avec cette étrangère. Cette pensée m’emplit d’un frisson d’appréhension.

— Elle n’est pas là aujourd’hui, dit-elle en contournant l’obstacle qui nous sépare de deux grandes enjambées. Elle m’a demandé de la remplacer.

L’irritation de ne pas avoir été averti de ce contretemps me saisit. Mais ce qui me met le plus en colère, c’est l’attitude de la remplaçante qui ne me demande pas si je suis à l’aise avec le changement. Elle m’indique la chambre de son bras et patiente, un sourire froid lui barrant le visage. Pris au dépourvu, je décide de la suivre malgré le malaise qui se lève en moi. Une fois la porte close, elle me dit de m’asseoir. Contrairement à Nadine qui s’asseyait sur un petit banc avec mon dossier en main, ma nouvelle masseuse se tient debout devant moi, me dominant de son imposante taille.

— Tu viens ici pour quoi ? me demande-t-elle.

La question me surprend par sa candeur, mais je me reprends.

— Euh, eh bien, j’ai mal dans le dos juste à côté de l’omoplate gauche et… — Rien d’autre ? — En fait, je viens surtout pour la détente. Je suis pas mal stressé, donc si on pouvait… — Tu veux que je masse le corps au complet.

Ce n’est pas une question. L’image de cette géante se tenant au-dessus de moi et pétrissant mes chairs me trouble l’espace d’une seconde.

— Je veux dire, si on a le temps de faire les jambes en plus du dos, ce serait bien. — J’avais compris. Déshabille-toi. Je reviens.

Elle sort de la pièce et j’en ressens un énorme soulagement, comme si je pouvais enfin respirer. Que faire ? Je ne suis plus du tout d’humeur à me faire masser. Mais je ne peux quand même pas m’éclipser. Quelques excuses traversent mon esprit. Je les repousse et commence à enlever mes vêtements à contrecœur. Je garde mes sous-vêtements.

La massothérapeute entre sans frapper alors que je ne suis pas encore tout à fait installé. Sans faire attention à moi, elle se dirige vers la table où reposent les huiles. Sans perdre un instant, elle attaque le haut de mon dos. Sa force est bien plus grande que celle de Nadine. Ses pouces s’enfoncent dans mes muscles, si fort que je n’en éprouve aucun plaisir. J’essaie de me convaincre de lui dire d’y aller plus doucement, mais les mots restent pris au fond de ma gorge.

Puis, après environ dix minutes de ce malaxage, quelque chose se produit. Je la sens se détendre et ses mains me massent maintenant avec une pression parfaite. Légèrement plus fort que Nadine, mais tout juste sous le seuil de la douleur. Je sens une forte dose d’endorphine parcourir mon corps.

Elle se déplace ensuite vers mes jambes et entreprend de relâcher les tensions dans mes cuisses. Je remarque qu’elle n’a pas la pudeur de Nadine qui s’assurait que le drap cachait mes fesses et mon entrejambe. Lorsque les doigts longs et fins glissent sur mon entrejambe, je dois me concentrer pour réprimer mon excitation.

— Tourne-toi sur le dos, me dit-elle après avoir terminé mes mollets.

Je m’exécute et elle ne prend pas la peine de lever le drap pour me rendre la tâche plus aisée. Elle s’assoit derrière ma tête et s’apprête à masser le haut de mon torse. Je remarque un détail qui m’avait échappé précédemment : ses seins doivent être écrasés par un élastique assez ferme, car ils avaient l’air de taille légèrement plus importante que la moyenne quand elle se tenait devant moi. Mais sous cette angle – la courbe inférieure flotte à une dizaine de centimètre de mon visage – il devient clair qu’une fois libérés, leur proéminence doit avoir de quoi impressionner.

Au moment où elle pose ses mains sur mes pectoraux, une sensation familière – mais que je croyais avoir éliminée – naît en moi. Mon cœur s’accélère et ma respiration se fait courte. Je sais que je suis au bord du précipice d’une crise d’angoisse, et l’idée de m’y trouver ne fait qu’accroître les symptômes. La femme doit s’apercevoir que quelque chose cloche, car elle arrête ses mouvements circulaires et tente de capter mes yeux qui se déplacent avec nervosité. Je suis incapable de soutenir son regard.

— Tout va bien, me dit-elle (sa voix s’est altérée : elle semble authentiquement empathique). On va prendre notre temps, d’accord ?

Une de ses paumes se dirige vers mon front alors que l’autre se place directement au-dessus de mon plexus solaire, à l’endroit précis où le tourbillon de peur abjecte tire sa source. Nous restons dans cette position pendant un long moment. Elle me dicte de prendre de grandes inspirations, de ne pas m’inquiéter, qu’elle comprend. Peu à peu, je recouvre une relative quiétude. L’horloge au mur indique 20 h 24 ; le massage est terminé depuis plus d’une vingtaine de minutes. Je sais que je devrais la rassurer, lui dire que je vais mieux et que nous pouvons ajourner, mais sa présence m’apporte un réconfort qui se révèle être une expérience nouvelle pour moi. Je me décide enfin à prendre la parole :

— On n’a pas dépassé l’heure ? — Oui, me souffle-t-elle sans esquisser un mouvement.

Il s’écoule une autre dizaine de minutes avant qu’elle retire ses paumes avec lenteur.

— Prends tout le temps qu’il te faut.

La même phrase que me lançait Nadine après chaque massage. C’est sans doute la seule chose que ces deux femmes ont en commun.

Une fois rhabillé, je me sens plus confiant, et en posant mes coudes sur le comptoir, je m’excuse d’avoir causé le trouble et je lui mens en disant que c’est la première fois qu’une telle chose m’arrive.

— Je sais que tu aimes bien Nadine, mais je pense que tu devrais prendre ton prochain rendez-vous avec moi. Je peux t’aider.

Son assurance me pétrifie. Mais elle a mis en mots le désir que je n’osais prononcer. Je tente de jouer la carte de l’indépendance :

— Ah, oui, d’accord, c’est une idée. Je pourrais peut-être revenir dans…deux semaines ?

J’aurais aimé lui dire que je souhaitais revenir le lendemain. Je ne l’ai pas fait de peur de paraître fou. Deux semaines, c’est déjà deux fois plus que la fréquence à laquelle je voyais Nadine.

— J’ai un trou le 7 à 20 heures.

Elle n’a pas pris la peine de vérifier son calendrier. Un calcul rapide me permet de déduire qu’elle m’offre de la revoir dans moins d’une semaine. Six jours, pour être exact.

— Ce serait parfait.

J’ai l’impression d’avoir répondu avec trop d’empressement. N’ayant plus rien à dire, je la salue et me dirige vers la sortie.


— Déshabille-toi.

Cette fois, je m’aperçois qu’elle n’a pas l’intention de sortir de la pièce. Sous son regard inquisiteur, je retire mon chandail, mon pantalon et mes chaussettes. Je me dépêche de me glisser sous la couverture.

Les mains de ma nouvelle massothérapeute entament leur boulot sur mes épaules. Les six derniers jours ont été pénibles. Toute la gamme des fantasmes associés à cette rencontre sont venus me hanter encore et encore. De nombreuses fois, j’ai tenté de me convaincre que je perdais la tête. « Elle n’est même pas mon genre ! me répétais-je. C’est une géante ! Elle est bête et me rend mal à l’aise. » Et pourtant, des images plus dérangeantes les unes que les autres assaillaient mon esprit sans relâche.

— Je me suis rendu compte de quelque chose de drôle, dis-je pour briser ce silence qui me tue. Je ne connais même pas ton nom ! J’ai essayé de faire des recherches sur le site web, mais tu n’avais pas l’air d’être là. Je me suis dit qu’ils avaient sûrement pas eu le temps de t’ajouter. — Diane.

C’est tout. Pas d’explication. Je décide que ma curiosité ne se satisfera pas de cette simple réponse.

— Je pensais pas que vous étiez ouverts aussi tard… — Je suis la seule qui est ici après six heures.

J’ai soudain l’impression de m’être trompé sur son compte. L’ai-je idéalisée au cours des derniers jours ? Une bouffée d’angoisse s’élève en moi, mais je la garde sous contrôle en repensant au tendre moment que nous avons connu la dernière fois. Elle répand de l’huile sur mes jambes, puis s’arrête en plein mouvement.

— Il va falloir que tu retires tes sous-vêtements.

Sa demande me surprend. Pourtant, j’avais pris l’habitude de me faire masser nu avec Nadine. Avec elle, je ne suis pas certain de me sentir tout à fait prêt. Diane perçoit mon hésitation.

— Les tensions montent plus haut, et je ne peux pas m’en occuper avec ça. — Euh…OK.

J’attends qu’elle sorte de la pièce, mais comme elle reste sur place, je les retire en me tortillant de manière peu élégante. Sans avertissement, elle dénude mes fesses et entreprend de les pétrir. Je ne peux retenir un râle de plaisir. Sur mes grands fessiers, elle peut se permettre d’appliquer toute la puissance dont sont capables ses doigts. Je suis d’abord sur mes gardes, mais bientôt je me détends tout à fait et je la laisse faire quand ses doigts s’activent du côté de la fente pour inclure la totalité du globe. À plusieurs reprises ses ongles frottent par accident l’arrière de mon scrotum, et une quantité de sang afflue vers mon membre.

— Bon, sur le dos maintenant.

Un certain amusement perce dans sa voix. Maintenant nu, je me demande comment je vais dissimuler mon début d’érection. D’un autre côté, j’ai envie de lui montrer mon pénis dressé. Une fois sur le dos, je suis trop conscient de la bosse qui doit transparaître à travers le drap. N’y tenant plus, je me sens dans l’obligation de fournir une explication.

— Désolé, c’est pas contrôlé, je. Je sais pas trop quoi dire. On peut arrêter si tu veux. — Quoi ? Tu parles de ton érection ? dit-elle en pointant vers le monticule. Son geste accentue la courbe de ce dernier. C’est rien. Je prends ça comme un compliment. — Mais je veux pas que tu le prennes comme si c’était pour toi. Euh, je veux dire, c’est pas que je te trouve pas attirante, c’est que c’est pas contrôlable, des fois.

Elle rit doucement, et en écartant le toupet de sa coupe garçonne déverse en moi le bleu métal de ses yeux. Sans un mot de plus, elle reprend le massage de mes pectoraux. Comme lors de notre dernière rencontre, la panique se saisit de moi à la vitesse d’une grande bourrasque. Mon membre retombe aussitôt. Une seconde plus tard, et sans un signe de ma part, Diane comprend ce qui se produit en moi et repositionne ses paumes sur mon front et mon plexus. Cette fois, la panique ne fait que s’accentuer.

— Scuse, je sais pas ce que j’ai. Je capote un peu, là. Je pense qu’on ferait mieux d’arrêter.

Son petit banc roule, et elle vient se placer à mes côtés. Ses mains n’abandonnent jamais le contact de ma peau.

— Fais-moi confiance, dit-elle.

Glissant sa main droite sous le drap blanc, elle emprisonne mes testicules entre sa paume et ses trois derniers doigts tandis que son pouce et son index encerclent mon membre flasque. Je me redresse sur mes coudes, dépassé par les événements, mais elle me repousse sur la table de massage et referme légèrement l’étau de sa main droite, sans pour autant que cela devienne douloureux. Étrangement, le fait d’avoir mes bourses ainsi protégées par sa main atténue mon angoisse. D’une caresse des plus lentes, elle commence un va-et-vient de l’anneau formé par son pouce et son index. À chaque battement de mon cœur, mon membre se dresse et vient emplir l’espace entre ses doigts.

— Tu te sens un peu mieux ?

Je hoche la tête.

— C’est ton emploi qui te stresse comme ça ?

Je commence alors à parler. Sa main m’encourage à poursuivre mon monologue et s’arrête à chaque fois que je me tais. Je lui raconte les problèmes qui me pourrissent ma vie. À deux reprises, je viens près de l’éjaculation, mais Diane referme sa pince sous la base de mon gland, chassant l’instant de non-retour. J’ignore comment elle a pu exécuter ces manœuvres au moment exact : la gêne m’interdit de lui dire que je vais avoir un orgasme.

— Parle-moi de tes peurs, me dit-elle. D’où vient ton angoisse ? — Je ne sais pas.

L’étau se referme autour de mes testicules, et je prends conscience qu’elle peut les écraser à n’importe quel moment.

— De quoi avais-tu peur quand tu étais enfant ?

Et je reprends mon discours, lui racontant comment j’étais terrifié par des monstres et des fantômes, mais aussi par le noir.

— Tu as encore peur du noir.

Je n’ai pas besoin de lui confirmer : elle sait.

— Ta mère venait te réconforter ?

La question me perturbe. Mon érection s’affaisse, mais en serrant un peu mes bourses et en deux coups de main, Diane lui redonne sa vigueur.

— Seulement quand…

Je suis incapable de terminer ma phrase. Puis, j’ai soudain une terrible envie d’uriner.

— Il faut que j’aille aux toilettes.

Mes yeux s’agrandissent de terreur quand je vois la tête de Diane se secouer de droite à gauche. Sa main libre descend sur mon ventre et appuie sur ma vessie.

— Vas-y, je suis là.

Mon esprit rationnel me hurle que cette femme est dangereuse, qu’elle est à moitié folle et que je ferais mieux de m’enfuir à toutes jambes. Je sais que même si elle ne me tenait pas par les couilles, je resterais exactement où je suis.

— Je ne peux quand même pas faire ça, dis-je avec horreur.

Pour toute réponse, elle accentue la pression et rabaisse mon prépuce, comme si cela aiderait l’urine à circuler. Mes paupières se ferment sous le coup de la honte au moment où je sens mes muscles se relâcher. Le liquide chaud jaillit de mon pénis toujours dur, et le jet se sépare en deux, allant arroser mon torse et le dessous de mon menton. La main de Diane incline légèrement l’angle de ma verge, et lorsque j’ouvre les yeux, je vois quelques gouttes asperger le chandail blanc de la femme.

Avant que le liquide ne refroidisse, elle se lève et quitte la salle. Je suis dévasté. Broyé par la culpabilité, j’utilise le drap pour essuyer l’urine, et je me dis que je vais lui proposer de l’amener à la maison avec moi afin de le nettoyer. Il me faut un certain temps pour réunir le courage de sortir de la pièce.

Elle m’attend derrière le comptoir. Son visage ne trahit pas ce qui vient de se produire entre nous. Par contre, les taches sombres sur son chandail ne mentent pas.

— C’est quatre-vingts dollars, c’est ça ?

« Oui, me dis-je, ramène ce délire à quelque chose de tangible. Une fois sorti d’ici, tu n’auras plus jamais à y remettre les pieds. »

— Écoute, me dit-elle, tu n’as pas besoin de massages.

Mon cœur manque un battement alors qu’un gouffre s’ouvre sous mes pieds. Peu importe ce que je me raconte, je dois la revoir. Cette pulsion qu’elle a éveillée en moi est plus forte que ma volonté. Avant que je puisse la supplier, elle m’épargne une nouvelle humiliation.

— Ce dont tu as réellement besoin, je peux te le donner. Mais ce n’est pas ce que tu crois. Je ne suis pas une pute. — Ça ne m’a jamais effleuré l’esprit, dis-je alors que je croyais que c’est exactement ce qu’elle me proposait.

Son sourire ressemble plus à une grimace.

— Reviens me voir demain après le travail.

Je ne peux réprimer ma joie de la revoir aussi tôt.

— Ici ? — Non, à la porte d’en bas.

Je hoche la tête.

— Il faut que j’amène quelque chose ? — Non.

Je hoche la tête une fois de plus. Je m’apprête à partir, mais pour m’épargner de devoir souffrir de tous les scénarios que mon esprit ne manquera pas de créer, je lui pose une dernière question :

— Je peux savoir ce qu’on va faire au juste ?

Elle se mord la lèvre inférieure, ce qui m’envoie une décharge électrique.

— On va surtout parler.

Je ne sais pas pourquoi, mais je ne la crois pas du tout.


Diane m’ouvre la porte de son appartement. Elle me fait signe d’entrer, et je remarque qu’elle porte une jupe de cuir noir et un tee-shirt trop grand pour elle. Le globe de ses seins apparaît à travers le tissu semi-transparent : ils se promènent librement, sans soutien-gorge. Sans un mot, elle me prend par la main et m’amène directement à un escalier qui descend au sous-sol. Je fixe la peau de ses longues jambes entre ses bottes et sa jupe. Je trouve étrange qu’elle porte des bottes à l’intérieur, mais je me tais. En bas, je suis surpris de trouver un lieu quelconque, sans décoration. Il n’y a qu’une pièce unique, avec un matelas posé au centre. Une porte métallique se trouve au fond de la pièce.

— Étends-toi, me dit-elle.

Ressentant autant d’excitation que de peur, je m’exécute. Je tente de dissimuler la puissante érection qui me fait mal, mais Diane l’a remarquée. Elle ne fait aucun commentaire.

— À présent, tu vas devoir me faire confiance. Mais ne t’en fais pas, ça va venir naturellement après quelques jours.

« Quelques jours ? De quoi veut-elle parler ? » Diane se tient maintenant tout près de ma tête ; je pourrais regarder sous sa jupe, mais je n’ose pas. Je crains qu’elle ne m’écrase de son talon. D’où je me trouve, elle ressemble à une déesse, ses jambes grimpant à l’infini. Plutôt que d’enfoncer sa botte sur mon torse, elle balance sa jambe gauche par-dessus ma tête et la pose tout près de mon oreille gauche. Cette fois, c’est immanquable : je vois tout. Ou presque. La lumière tamisée des lieux m’empêche de bien distinguer ce qui se cache entre ses cuisses, mais j’en vois suffisamment pour savoir qu’elle ne porte pas de culotte.

Puis elle s’accroupit au-dessus de moi en posant ses doigts sur ma cage thoracique pour maintenir son équilibre. Elle s’arrête à une quinzaine de centimètres de mon visage. Ses lèvres me font penser à une pêche : dodues et recouvertes d’un subtil duvet. Sa raie reste dissimulée sous la jupe de cuir qui s’étire en craquant. Ses cuisses musclées la maintiennent dans cette position sans peine. Je n’ai qu’une seule envie : qu’elle retrousse sa jupe et plaque son sexe contre ma bouche. Elle me fait patienter.

— Tu aimes ce que tu vois, me dit-elle.

Ce n’est pas une question. Je bredouille un grognement affirmatif.

— Bien.

Elle s’attaque à la boucle de ma ceinture et défait le bouton de mon jeans avant de glisser sa main sous mes sous-vêtements. Je frisonne de plaisir. De gestes habiles, elle libère mon sexe et l’abandonne un moment à l’air libre. Elle fait bien, car mon niveau d’excitation est tel qu’un simple effleurement de ses doigts serait suffisant pour me faire exploser.

Doucement, avec une lenteur déterminée, elle caresse mon bas-ventre, l’intérieur de mes cuisses, en évitant soigneusement tout contact avec ma verge tendue. Puis elle frôle mes bourses et appuie sur mon pénis de son avant-bras quand ses gestes l’y conduisent. Je m’attends à ce qu’elle prenne les choses en main d’un instant à l’autre, mais elle me surprend une fois de plus.

De sa main droite, elle saisit mes couilles et les garde emprisonnées dans sa poigne. Elle ne serre pas jusqu’au point où il y aurait de la douleur. Elle ne fait que les tenir sans le moindre mouvement. De sa main libre elle remonte enfin sa jupe, et je profite du court instant avant qu’elle ne s’abaisse pour mater l’étoile attirante, légèrement plus foncée que sa peau pourtant bronzée, qui s’insère entre deux monts de chair. Je sens une faim puissante naître dans mon ventre.

Diane fait jouer les muscles de ses cuisses, et avec un contrôle impressionnant descend centimètre par centimètre vers mon visage. Je tends la langue, et bientôt elle entre en contact avec la pêche ; mais celle-ci remonte aussitôt en serrant ma bourse un peu plus fort.

— Pas de ça aujourd’hui.

Elle redescend, et cette fois je garde la bouche fermée. Ses fesses s’abaissent complètement cette fois, me bloquant la vue. Elle se secoue pour mieux se positionner, comme une poule sur son œuf, et s’assure que mes narines se trouvent directement sous son anus. J’ai quelque difficulté à respirer, mais comme si elle me comprenait parfaitement, à intervalles réguliers elle se relève juste assez pour me laisser prendre de bonnes inspirations. J’inspire à petits coups pour bien humer son odeur musquée qui fait durcir ma verge. J’ai l’impression que la peau de mon gland ne peut plus contenir un tel gonflement.

Elle se rassoit confortablement lorsque j’ai bu tout mon saoul. Ce manège se poursuit pendant un très long moment, et pendant tout ce temps elle maintient sa poigne sur mes testicules. Je n’ai jamais connu ce genre de session de sexe – si on peut appeler ça du sexe – mais je me sens tout à la fois au bord de l’extase et étrangement réconforté.

Après ce qui me paraît comme la majeure partie de la soirée, elle saisit enfin ma verge de sa main gauche ; la droite ne quitte jamais mes bourses. Elle la flatte d’abord doucement, et lorsqu’elle la serre je sens que je vais décharger un litre de sperme ; mais comme par magie, elle anticipe mon orgasme et applique une pression sur la base de mon gland. Mon désir tombe légèrement et elle peut poursuivre ses caresses.

Ses lourdes fesses toujours appliquées sur mon visage, j’attends avec impatience la prochaine fois qu’elle se relèvera. Et lorsqu’elle s’exécute, l’odeur de son intimité agit comme un fouet, et elle le sent. Elle agite la main avec un peu plus de vigueur et me permet enfin de libérer la tension. De véritables spasmes secouent mon corps, et je sens vague après vague le sperme chaud qui gicle sur mon torse nu. Tout au long de mon orgasme, elle joue avec mes testicules comme s’il s’était agi de boules chinoises.

Elle ne se relève pas aussitôt, mais me permet de la humer encore quelques minutes. Je dois me retenir pour ne pas la lécher et lui rendre la pareille. Lorsqu’elle se relève, je me sens soudain abandonné. J’aimerais la retenir, mais je n’ose pas. Debout, elle me regarde avec des yeux tendres et me dit :

— Tu reviendras demain.

Elle me lave le torse avec une serviette humide et remonte à l’étage pour me laisser me rhabiller.


Chaque jour je reviens voir Diane en fin de journée, et la séance se répète, identique à la première. Tout au long du jour, je ne pense qu’à ce moment où je verrai ses fesses globuleuses s’abaisser vers mon visage. De tout ce qu’elle me fait vivre, c’est son odeur qui me hante le plus. Il m’arrive de ne pas me laver après être sorti de chez elle et de placer ma main sur mon nez pour tenter de percevoir sa fragrance délicate et excitante.

Une semaine après ma première visite à l’appartement de Diane, je me présente à sa porte, et elle m’ouvre comme à son habitude. Cette fois, elle ne porte plus la jupe de cuir noir, mais un pantalon de coton plutôt lâche qui cache ses formes de femme que j’apprécie tant. Je sens la panique s’insérer en moi : est-ce la fin de nos petits jeux ? M’annoncera-t-elle que je ne peux plus venir la trouver ? Mais non, elle me fait signe d’entrer.

— J’espère que personne ne t’attend pour la nuit.

Un fol espoir naît en moi : nous passerons toutes ces heures ensemble ? Elle me conduit jusqu’à la porte métallique et la déverrouille à l’aide d’une clé coincée entre ses seins. Elle porte un soutien-gorge cette fois. À l’intérieur, j’aperçois un étrange appareil de bois et de métal qui ressemble à un instrument de torture sorti du moyen-âge.

— Tu me fais confiance ? me demande-t-elle.

J’hésite, puis je hoche la tête. Elle me demande de me tenir derrière la structure et m’attache à différentes poutres. Je sens que je commets peut-être une erreur. Je ne crois pas être de ceux qui aiment mêler la douleur physique et le sexe. Quand elle a terminé, elle me bande les yeux, ce qui ajoute à ma crainte. Le bruit de manivelles que l’on tourne me parvient, et je sens l’appareil balancer vers l’avant. Bientôt je me retrouve suspendu dans les airs, visage tourné vers le sol. J’entends quelques bruits, directement devant moi, dont je n’arrive pas à deviner la nature. Puis je sens un doux tissu de coton frôler mon visage avant de disparaître à nouveau. Enfin, un son de moteur mécanique, comme celui d’une table de massage que l’on monte, me parvient. Et cette fois, les formes familières du postérieur de Diane se pressent contre mon nez et mes joues. Elle porte toujours son pantalon de coton, et j’en ressens une immense déception.

— Tu ne le retires pas ? — Patience.

Nous restons dans cette position étrange pendant ce qui me paraît des heures. Je dois avouer que je préférais les séances précédentes. Enfin, alors que je me suis presque assoupi, la table se rabaisse et je perçois un frottement de tissu. Quand la table remonte, la peau dénudée de Diane entre en contact avec mon front et le reste de mon visage. Elle ajuste la table pour que mon nez soit directement inséré entre ses fesses, à un centimètre de son étoile odorante. Je hume à m’en remplir les poumons. Ce soir, l’odeur de Diane me paraît un peu plus forte et me remplit d’ivresse. Je ne peux contenir ma joie devant les heures qui viennent et pendant lesquelles je pourrai respirer son intimité autant que bon me semble.

Les heures défilent, et je ne me lasse pas de son odeur. Je m’assoupis même quelques heures, et quand je me réveille, je me sens heureux de pouvoir prendre conscience de son parfum une fois de plus. Puis Diane bouge légèrement et vient positionner sa raie sous ma bouche. Que veut-elle que je fasse ?

— Lèche, me dit-elle.

Trop heureux, je sors la langue et la promène autour de son cul. Quand elle entre enfin en contact avec son anus, je me sens affamé et je me mets à lui dévorer le cul comme un animal. Elle secoue un peu son derrière comme pour m’encourager. Je durcis ma langue dans une tentative pour l’insérer plus profondément, mais quand j’essaie, Diane serre les fesses et m’en empêche.

Après deux minutes seulement elle remonte, et mes narines se retrouvent une fois de plus au-dessus de son anus. Je continue à lécher comme un chien trop heureux, et je goûte pour la première fois à sa pêche. Le goût est très différent de son cul. Plus suret. Je préfère l’anus, mais je me contente de lui titiller les lèvres et le clitoris, ce qui semble lui procurer du plaisir. J’entends Diane qui étouffe ses cris de plaisir sous ce qui doit être un oreiller. Je remarque également que l’odeur de ses fesses a changé. Je sens ma propre salive mélangée à son odeur, qui est plus perceptible maintenant sa raie mouillée.

Son corps est secoué de frissons, et elle m’ordonne d’arrêter.

— Bon, essaie de dormir un peu.

Difficile après ce que je viens de vivre ; mais l’exténuement vient enfin à bout de moi.


Au matin, je suis tiré du sommeil par une main vigoureuse qui me masturbe. Mon pénis doit pendre sous la table, et l’odeur de Diane a disparu : j’en conclus qu’elle se tient accroupie sous moi, décidé à me faire éjaculer. Comme toujours, elle encercle mes couilles d’une main. Il faut peu de temps avant que j’atteigne l’orgasme. Quand Diane relève l’appareil sur lequel je suis prisonnier, elle retire mon bandeau, et je vois les traces de mon sperme tout autour de ses lèvres.

— Tu as bon goût, me dit-elle. Et tu dois avoir envie ?

Je m’aperçois qu’elle dit vrai. Ma vessie est pleine. À ma grande surprise, elle s’agenouille devant moi et lève le visage vers le plafond.

— Vas-y.

De ma verge encore à moitié dure jaillit un liquide doré qui vient souiller les cheveux et le chandail de Diane, qui semble retirer du plaisir de cette douche. Son tee-shirt se mouille et se colle sur ses seins lourds. J’aperçois pour la première fois ses larges macarons et ses mamelons qui se dressent. Quand j’ai terminé, elle se lève et me détache.

— Je t’attends demain. Capricorne

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